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9 facteurs essentiels pour la résilience des enfants

il existe 9 facteurs essentiels pour développer la résilience chez les enfants

La résilience est la capacité de l’enfant à se développer de manière adéquate et positive en dépit des traumatismes vécus. Ce facteur de protection permet à l’enfant d’aspirer à un avenir plus positif et satisfaisant, de même que de maintenir un bon équilibre de sa santé mentale. Mais comment développer la résilience chez les enfants ? Voici 9 facteurs essentiels à connaître pour favoriser leur résilience.

9 facteurs essentiels pour développer la résilience des enfants

C’est probablement l’une des grandes questions que se posent tous les parents : comment m’assurer que mon enfant se développe et s’épanouisse bien ?

Il n’existe pas de solution miracle ni de recette magique.

Comment faire preuve de résilience ou comment devenir plus résilient?

Nous avons recensés quelques études sur le sujet et identifié 9 facteurs qui apparaissent essentiels et dont les enfants ont besoin pour bien développer leur résilience.

1. Les routines

Tous les parents ont certainement entendu parler de l’importance des routines.

Les éducateurs et les professionnels de la santé connaissent l’importance d’une routine stable et sécurisante pour le développement de l’enfant.

Pourquoi la routine est si importante?

Les routines concernent l’organisation et la coordination des activités familiales, sociales ou scolaires.

Vous êtes-vous déjà dit : « chez mes parents, ça se passait comme cela, alors je fais la même chose avec mes enfants ».

Et bien, ces actions que vous répétez dans votre quotidien avec votre enfant s’inscrivent souvent dans la routine que vous aviez étant enfant.

Les routines aident l’enfant à prédire les évènements et à se situer dans le temps. C’est deux éléments sont essentiels à l’enfant pour se sentir rassuré et en sécurité.

Lorsque l’humain ne peut pas prédire ce qui va arriver, le sentiment de perte de contrôle peut engendrer beaucoup d’anxiété (voir l’article sur la différence entre le stress et l’anxiété).

Bref : les routines influencent l’autonomie de l’enfant et sa capacité à réaliser des activités quotidiennes en vieillissant. Il ne faut jamais sous-estimer l’importance des routines.

2. Les conséquences

Personne n’aime les conséquences et pourtant, elles sont plus qu’importantes.

Réponsez à ces questions simples :

-Pourquoi ne volez-vous pas cette barre de chocolat au magasin ?

-Pour quelles raisons vous ne criez-vous pas après votre patron ?

-Pourquoi limitez-vous la consommation de café à une tasse par jour ?

Parce que chacun de ces comportements à des conséquences et qu’en grandissant, quelqu’un vous les a appris.

Les conséquences font parti de l’apprentissage essentiel de l’être humain.

Les enfants ont besoin de conséquences justes, adaptés et constantes face à leurs comportements pour développer leurs habiletés sociales et leur résilience.

Plus encore, en apprenant de leurs erreurs grâce aux conséquences, les enfants peuvent apprendre à se corriger.

Notamment, vous pourriez utiliser une liste de gestes réparateurs (à télécharger sur notre plateforme). Ceux-ci vous aideront à cibler des conséquences logiques pour l’enfant.

3. Un lien d’attachement solide avec le parent

Le tout premier lien que les enfants développe est avec leurs parents.

Le lien d’attachement joue un rôle important dans le développement des comportements tout au long de la vie (pour en savoir plus, découvrez notre article sur les cinq sphères développement de l’enfant).

Il existe des centaines d’ouvrage sur le sujet de l’attachement.

Néanmoins, nous résumer dire ceci : les enfants ont besoin d’un lien aimant, chaleureux, stable, sécurisant et de confiance avec un adulte pour développer leur résilience.

Les enfants ont aussi besoin d’avoir un modèle à qui se référer.

4. Des relations diversifiées et saines

Tel que mentionné, les parents sont importants, mais l’ensemble des relations le sont aussi !

Les ami(e)s à la garderie, les éducateurs de l’école, les enseignants, les grands-parents, les frères et sœurs, les oncles et tantes, etc.

Chaque personne transmet un peu d’elle-même aux enfants, souvent du bon, parfois du moins bon.

Posez-vous les questions suivantes : qui a marqué votre vie de manière positive ? Quel était sa position ou son rôle dans votre vie ? Comment cette personne a contribué positivement à votre développement personnel ?

S’entourer de personnes positives et elles-mêmes résilientes favorise l’épanouissement des enfants.

Dans un même ordre d’idée, il ne faut pas avoir peur de faire vivre des expériences sociales aux enfants.

5. Un sentiment de contrôle

Tous les êtres humains, peu importe l’âge, ont besoin d’avoir un sentiment de contrôler leur vie.

Avoir du contrôle signifie de pouvoir prendre des décisions pour soi-même et d’agir sur son environnement.

Graduellement, les enfants doivent apprendre à faire des choix pour développer leur autonomie, surmonter des défis et assumer les conséquences de leurs actions.

Chez l’enfant, le sentiment de contrôle peut prendre la forme de petites décisions : arrêter de manger si on n’a plus faim, choisir ses vêtements, décider de faire une activité, etc.

6. La sécurité et le soutien pour avancer

Les défis rencontrés au quotidien peuvent apparaître énormes pour les enfants, mais petits aux yeux des adultes…

Par exemple : entrer à la maternelle, faire une nouvelle tâche, rencontrer des inconnus, faire confiance à une nouvelle gardienne, se séparer des parents, etc.

Une vie sans aucune adversité, ça n’existe pas. Ce sont les défis qui nous font apprendre.

Face à ces défis et à la nouveauté, les enfants qui débutent leurs apprentissages ont besoin d’un adulte soutenant et rassurant.

Ainsi, pour aider l’enfant à développer sa résilience, l’adulte peut lui apprendre à analyser les évènements et juger s’il sont sécuritaires ou non.

De même, il est important que les enfants se sentent en sécurité dans leurs différents environnements, particulièrement à la maison.

7. Un sentiment de réussite

Avoir le sentiment d’être spécial, d’être unique et de réussir contribue au développement de l’estime de soi.

À petite échelle pour les enfants, recevoir un «bravo» ou «je suis fière de toi» pour de petites réussites est important.

Par exemple, vous pourriez utiliser les cartes de renforcement positif à télécharger gratuitement sur notre plateforme ou notre article de blog à ce sujet

8. L’éducation

L’éducation est un facteur de protection contre pratiquement toutes les problématiques du développement humain.

Entre autre, le niveau d’éducation réduit les risques de problèmes de santé physique et mentale, les troubles du comportements, l’isolement social, etc.

Les parents, les proches de l’enfant et les professionnels qui l’accompagnent devraient accompagner et soutenir l’enfant au maximum dans son parcours scolaire (lorsque la condition médicale de l’enfant le permet).

9. Le sentiment d’avoir un but

Nous navigons à travers la vie parce qu’elle a une sens, un objectif.

Certaines personnes pensent à tord que seuls les adultes ont un but dans la vie.

Ici, on ne parle pas d’avoir un but comme atteindre un niveau de carrière ou terminer des études.

Chez les enfants, on parle de petits buts, à l’échelle de l’âge des enfants, qui les motivent à avancer au quotidien.

Par exemple : participer au spectacle de danse, avoir un B en mathématique, faire une tour de 100 blocs, etc.

Soutenir les enfants dans l’atteinte de leurs buts, c’est encourager leur bien-être et favoriser le développement de leur autonomie.

En conclusion

Nous vous avons présenté 9 éléments qui favorisent le développement de la résilience chez l’enfant.

En donnant aux enfants les bases essentielles pour bien se développer, nous leur apprennons également à naviguer au travers des difficultés de la vie et à affronter l’adversité.

Références :

Toreno et al. (2007). La théorie de l’attachement : son importance dans un contexte pédiatrique. Repéré ici https://www.cairn.info/revue-devenir-2007-2-page-151.htm

Herrman H et al. (2011). Qu’est-ce que la résilience ? Le Journal canadien de psychiatrie;56(5):258-265. doi: 10.1177/070674371105600504